Maison des Augustin, petite ville d'Angleterre

Maison des Augustin, Petite ville d’Angleterre.

Marc était dans sa chambre, seul. Son tout nouveau MP3 dans les oreilles, il lisait un livre moldu, comme il les adorait, de l’Héroïc-Fantasy, son genre préféré. Il en avait un placard entier, qu’il avait voulu consacrer à ses livres préférés, une mini-bibliothèque. En ce moment, il relisait un livre qu’il connaissait déjà, mais pourtant, il l’adorait autant. Toujours autant de suspens, de rebondissement, et d’actions … Magnifique.
Le jeune garçon enleva ses écouteurs, et entendit tout de suite des cris, il soupira… Encore ses parents. Ils continuaient à s’engueler, persuader que leur enfant ne l’écoutait pas … Déprimant.

Pour quelqu’un d’autre, quelqu’un différent de Marc, cette situation pourrait s’avérer très sympa. A peine arriver des vacances, ses parents lui avait offert le tout nouveau MP3, celui qui venait de sortir. Et mieux encore, en utilisant le prétexte que les affaires marchaient, ils avaient fait construire un gymnase pour leur fils. Impressionnant. C’est vrai que ils devaient faire un bon chiffre d’affaires, mais ce n’était pas une raison pour offrir un GYMNASE !!! Marc c’était habitué à tous ces petits cadeaux, ces attentions. Depuis qu’il était arrivé, il était chouchouté comme jamais il ne l’avait été, et il ne savait comment réagir.

Et puis même si ces cadeaux lui faisaient énormément plaisir, il ne comblait pas l’absence de Max et David, ses meilleurs amis. Rien que dit penser, il se sentit tout d’un coup triste. Ses copains de toujours, à qui il confiait tout étaient parti comme des voleurs, sans laisser une lettre, un mot, et avaient déménagés. Sans eux, Marc s’ennuyait. Il ne savait pas quoi faire. Aussi, il remplissait ses journées avec de la lecture, avec du sport, ou alors de l’entrainement à la guitare. De temps en temps, il revoyait le Français et l’Allemand, se perfectionnant. Mais il ne sortait que très rarement. De toute façon, qu’aurait-il fait, tout seul ?

Un cri plus fort que les autres le fit sursauter, le sortant de ses pensées toutes plus déprimantes les unes que les autres. Et puis sur un nouveau soupir, il quitta sa chambre, descendit l’escalier, et sortit dehors. Il faisait beau, le soleil brillait, et la température commençait à augmenter. Sans faire attention au paysage, qu’il connaissait par cœur, il se dirigea vers le gymnase flambant neuf. Une fois à l’intérieur, il commença son entraînement , il fallait absolument qu'il oublie tous ça, oublier en travaillant, en s'améliorant …

Le lendemain

Marc se réveilla, mais n’ouvrit pas tout de suite les yeux. Il avait sommeil, il voulait se rendormir. Puis, lorsqu’il sut qu’il ne pourrait plus retrouver le sommeil, il se leva, bailla et se dirigea vers la salle de bains. Machinalement, il ouvrit le robinet, et s’aspergea d’eau glacé. Ce petit rituel lui permettait d’être totalement éveillé et de ne pas avoir le cerveau embrumé pendant le reste de la matinée. Puis il descendit à la cuisine, pour prendre son petit-déj, un bol de lait avec des céréales, et un verre de jus d’orange. Alors qu’il cherchait le lait dans le frigo, sa mère arriva, l’embrassa sur la joue et lui souhaita bonjour. Puis, elle lui prit le lait, qu’elle avait vu tout de suite.

Après son petit dèj, il travailla sa guitare, mais le cœur n’y était pas. Son esprit vagabondait, il pensait à autre chose. Il pensait que ses parents faisaient quand même beaucoup d’efforts. Ils avaient décidés de ne pas divorcer, pour ne pas faire subir trop d’inconvénients à Marc, ils avaient décidés de ne même pas se séparer, ils vivaient sous le même toit. Mais ça ne les empêchait pas de dormir dans deux lits différents, qu’ils avaient aménagés dans leur chambre, en pensant que Marc ne le remarquerait pas. Ça ne leur empêchait pas de s’éclipser 1 heure ou deux pour des prétextes farfelues, lorsqu’ils donnaient des prétextes.

Mais Marc appréciait leur attention. Il appréciait ce qu’ils faisaient surtout parce qu’il ne saurait pas comment réagir si jamais ses parents divorçaient. Comment se passerait le divorce ? Est-ce qu’on lui demanderait de choisir chez qui il vivrait ? Est-ce que ses parents feraient moitié-moitié ? Feraient-ils comme dans les films, inventant des mensonges, ou se servant d’erreurs du passé pour discrédités l’autre, et ainsi avoir la garde de Marc ?

De plus, il connaissait des camarades d’écoles dont les parents avaient divorcés, et ce n’était vraiment pas chouette. La seule chose qui pourrait être bien, et encore, c’est que les parents se battaient pour offrir le meilleur cadeau, le meilleur anniversaire, la meilleure sortie, dans le but d’acheter leur enfant … Perspective qui ne plaisait pas du tout à Marc. C’est pourquoi il fut heureux que ses parents aient choisis la voix de la simplicité.

Il s’arrêta de faire de la guitare, et monta dans sa chambre, laissant son esprit dériver vers d’autres sujets. Puis, au bout d’une demi-heure, il s’endormit. Sa mère le réveilla pour manger. Elle lui demanda ensuite de regarder dans ses affaires d’écoles, pour voir ce qu’il voulait garder, ce qu’il voulait jeter, et les fournitures qu’il fallait acheter. Marc, voyant en cette tache ardue le moyen de se distraire ne rechigna pas, et monta ses affaires dans sa chambre, pour être plus à l’aise. Essayant de procéder avec méthode, il réunit d’abord tout ces notes, qu’il classa par matière, et rangea dans un tiroir qu’il avait préalablement aménagé pour ses affaires scolaires. Il scruta ensuite toutes ses affaires scolaires, jetant celle user, casser ou inutilisable, et gardant celle qu’il utiliserait pour l’année d’après. Il eut tout fini en fin d’après-midi, et descendit voir sa mère pour lui faire son compte rendu. Elle acquiesça, et lui proposa d’aller acheter toutes les affaires dont il avait besoin d’ici une semaine.

Content de savoir que d’ici une semaine, il y aurait un peu d’action, il remonta dans sa chambre, et décida de relire toutes ses notes, pour se rappeler un peu de se qu’il avait fait pendant l’année. Chaque parchemin qu’il lisait faisait remonter en lui des souvenirs, bon ou mauvais. Lorsqu’il les eut tous lu, il essaya de se remémorer l’année. Ce qu’il c’était passé, les rencontres qu’il y avait faite, les lieux qu’il y avait exploré. Après réflexion, Marc aimait cette endroit, et il était vraiment pressé d’y retourner, rien que de penser que ces amis serait là, lui remontait le moral, et puis, il apprenait énormément de chose. Et il fallait reconnaître que la magie était vraiment magnifique, tout ce qu’on pouvait faire avec, des choses bien, comme des choses mal. La magie pouvait satisfaire tout le monde, vraiment tout le monde. A par quelques moldus à l’esprit bornés, c’était des exceptions. Mais le temps était long, et pour une fois, Marc pria pour que les vacances passent vite, très vite…

Dans la nuit

Marc se réveilla en sursaut, tremblant. Il se mit la main sur le front, il était brulant. Alors que d’habitude il ne se souvenait pas de ses rêves, celui-ci était très précis, il se rappelait dans les moindres détails, du début au commencement. C’était le jour où il avait pour la première fois, la manifestation de ces pouvoirs. Ce jour n’était pas un cauchemar, c’était plutôt une joie. C’était grâce à ce jour qu’il avait pu aller à Poudlard. Mais d’après ce qu’il se rappelait – ses souvenirs commençaient à s’estomper -, son rêve ce n’était pas passé comme cette fameuse journée. Non, quelque chose avait changé, mais il n’arrivait pas à se rappeler quoi. Plus il essayait de se rappeler, moins il y arrivait. Au bout de quelques minutes, décidé à l’oublier, il essaya de s’endormir, ce qu’il réussit sans mal. Repartant pour une courte nuit de rêves …

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