Cabinet du vétérinaire Van Doeten, Canterbury

1ers jours de Karel (il y a 3 ans, donc, quand il avait 8 ans) :

Il était 10 heures du soir.

Des baskets noirs aux lacets disposés de façon croisée sortirent d’une porte de taxi. On commençait à distinguer de fines jambes vêtues d’un pantalon noir pour ensuite arriver à un T-shirt gris surmonté d’un veston en tweed. On y reconnut Karel.
En emmenant sa valise, bien petite, le jeune homme suivit son père qui venait de sortir du taxi.

« Karel, j’vais te faire découvrir mon cabinet. »

Karel observa la façade du batîment. Vieux, en brique pourpre et aux fenêtres au châssis de bois, la maison faisait deux étages où au dessus de la porte d’entrée, bien immense, était plantée un panneau « Vétérinaire » avec un symbole croisé d’un chien et d’un chat. Une, deux, trois, quatre fenêtres... Quatre fenêtres étaient disposées sur chaque étage...

« Vas-y, entre... » lui dit son père, ouvrant la porte d’entrée.

En entrant dans la demeure, le jeune Karel remarqua les diverses photos d’animaux accrochés au vestibule, sur un mur blanc. Il continuait d’avancer jusqu’au salon, pièce dominée par la couleur brune, où son père vint déposer sa valise. Il ne s’agissait que d’une salle d’attente.

« Tu peux continuer ta visite si tu veux, j’vais ranger ta valise dans ta chambre... »

Karel acquiesça de la tête.

En voyant son père monter par l’escalier en colimaçon qui était à sa gauche. Karel avança vers la droite. Il ouvrit la première porte qu’il vit. Le cabinet. Dans ce cabinet, il y avait une table d’opérations où étaient généralement consultés les patients animaux, on y voyait aussi une grande balance, un bureau et son ordinateur, et un mini frigo contenant les diverses médicaments. Karel passa à la seconde porte. Les toilettes. Une petite pièce.

« Karel, viens ici... » entendit-il.

Puis, Karel revint sur ses pas, et monta l’escalier en colimaçon. Il aperçut son père, au milieu du couloir.

« Voilà ta chambre. » dit-il en souriant.

La chambre était blanche, comme le reste de la maison. Il y avait un lit, avec une commode, et un bureau. Droit devant lui, une fenêtre montrait une vue de la rue qui longeait la maison. Les lampadaires donnaient à la rue une air macabre...

Il se coucha sur son lit, et s’endormit aussitôt...

Le lendemain, Karel se leva, et descendit.

Il n’avait pas remarqué la troisième porte à sa droite. Il l’ouvrit, et découvrit qu’il s’agissait de la cuisine/salle à manger. Piete préparait des crêpes, cela, Karel déduisit par l’odeur.

« - Ah, t’es réveillé ? Tu veux combien de crêpes ? »

« - Euh... Cinq. »

« - Et du jus, tu veux quoi ? »

« ... Qu’y a-t-il ? »

« - Du jus d’orange, du jus de pommes, de cassis, de raisin, du chocolat chaud... »

« - Jus de pommes. »

« -Okey ! »

Le déjeuner se passa rapidement, dans le silence. Karel mangea ses crêpes pendant que son père cuisinait en chantonnant.

« Déjà fini ? Si tu veux, tu peux te balader dans le quartier... Il n’y a rien de très intéressant ici » [color=#00bbff] dit-il en souriant.

Karel était étonné. Il n’avait pas l’habitude. Avant, quand il était sous la tutelle de sa mère, Saskia, Karel ne pouvait sortir nulle part. Il restait dans la maison, à lire un livre, ou à regarder les gens qui passaient, quand il regardait par la fenêtre.

« Vas-y, tu peux te ballader, mais reviens vers midi »

Karel sortit de la maison. Il regardait autour de lui pour mémoriser les rues, ses immeubles et ses routes. Il arriva près d’un parc, le Broome Park. Assez large, avec de nombreux feuillus et de conifères implantées sur la majeure partie du parc, le parc disposait de plusieurs chemins où des bancs, verts et longs, longeaient ces chemins.
Karel s’arrêta un instant sur l’un des bancs, il observait les oiseaux se baladant d’arbres en arbres. Le jeune homme restait plusieurs minutes à les observer. Après, il continua son chemin, et put ainsi découvrir une grande partie du parc.
De retour chez lui vers midi, il mangea ce que son père lui avait préparé. Une sonnerie retentit.

« Oh, c’est Miss McHemry, continue de manger, j’vais faire un examen annuel à son chat.. »

Piete partit vers sa cabine, et en ressortit en uniforme de vétérinaire. Il appuya sur un bouton, et la porte d’entrée s’ouvrit. Une vieille femme trapue fit apparition, Miss McHemry. Elle tenait dans ses bras un chat noir et blanc, vieux, lui aussi.

« Miss McHemry ! Alors, ce petit Seamus est prêt pour sa visite annuelle ? »

« Bien évidemment, mon cher. » lui rétorqua la vieille dame.

Karel monta rapidement au premier étage, il commençait à entendre plusieurs sonneries. Les clients affluèrent. Il était 3 heures de l’après-midi.
Vers 5 heures, les sonneries avaient cessé. Karel descendit. Quand il croisa une femme, basanée, elle lui sourit.

« Alors c’est toi le bonhommepje qui est le fils de Piete ? »

« Ou..oui.. »

« Ne sois pas timide, je m’appelle Katrin, et toi, comment tu t’appelles ? »

« Karel. »

« Joli prénom ! Je suis la bonne de la maison, j’vais préparer le dîner et je nettoie la maison... »

Les sonneries reprirent...

« ... Quand ton père travaille ! »

Karel passa la fin de sa journée à faire connaissance avec Katrin, enfin, petit à petit.

Les autres jours se passèrent plus ou moins de la même façon. Karel en connaissait un peu plus sur son père et Katrin. Il savait d’où venait Katrin, quel âge elle avait, et tout plein de choses comme ça.

3 ans plus tard... en été, après la découverte de ses pouvoirs, donc, quand il a 11 ans.

Karel se réveillait comme chaque matin à la même heure. Il descendit et aperçut son père, dans le salon, en train d’ouvrir une enveloppe.

« Ah, tu tombes bien, j’ai reçu une lettre venant de Poudlard. »

« Poudlard ? »

« Tiens, lis.. »

<Karel Van Doeten,
Nous sommes heureux de vous annoncer que l'école de sorcellerie Poudlard sera cette année ravie de vous accueillir en son sein...>

*École de sorcellerie... *

« C’est fantastique, toi, mon fils, aller à l’école de Poudlard !! »

*École de sorcellerie...*

Karel ne bougeait pas : il ne savait pas quoi faire, il fixait des yeux la lettre. Quand son père lui demanda de manger car il allait passer une journée au chemin de Traverse... L’endroit même où il aura ses fournitures...
Après le petit déjeuner, Karel attendait patiemment ce que Piete, son père allait faire. Celui-ci lui dit de le suivre. Ils montèrent au 1er étage, et ils entrèrent dans une porte que Karel n’avait pas remarqué quand il retournait dans sa chambre.

« À quoi elle sert cette pièce ? » demanda le jeune homme.

« C’est le grenier »

« Et pourquoi y va-t-on ? »

« Ah, ça tu verras m’n zoonnetje... »

Entré, Karel observa autour de lui ; de vieux meubles, de vieux meubles recouverts de poussières, une cheminée, grande, et plein de tableaux ternis par le temps. Piete s’avança vers la cheminée, alluma un feu, puis pris un peu de poudre d’un bol posé au dessus de la cheminée.

« Fais comme moi » dit-il en souriant.

En lançant la poudre dans le feu, celui-ci devint vert émeraude. Il entra alors dans la cheminée, garder les bras le long du corps et dis « Chemin de Traverse ».

Piete disparut.

Karel avait un peu peur, il alluma un feu, pris de la poudre et la lança.

« Che..chemin de Traverse ! »

[HRP : j'pense continuer au Chemin de Traverse, je ne sais pas XD]

» Karel Van Doeten