Cours de divination I

Owen, poussa une longue inspiration, pour tira sur la porte à double battant de la salle de classe située sur le sol, puis déplia l'escalier de fer qui permettait d'accéder au sommet de la tour, là où se dérouleraient les cours de divination.

* Les élèves ne devraient pas tarder à venir. *

Owen, se mit à marcher un peu dans la pièce, un peu tendu. Il connaissait bien le sujet de ce cours. Mais c'était justement sa première classe. Parfaitement maître de lui même, il se posta debout près du grand fauteuil central, puis il vînt s'y asseoir, les mains posées sur l'accoudoir, en attendant les premiers élèves.

Charles avait encore failli se perdre avant de venir en cours. C'était sa troisième année à Poudlard, et les lieux jouaient encore des tours à son sens de l'orientation. Il finit tout de même par arriver à la salle de divination, pile à l'heure ! Pour le moment, un seul garçon était présent, ainsi que le professeur bien sûr.

-Bonjour !

Eh oui, cette année Charles avait décidé de se mettre au travail. Bon, c'est ce qu'il dit tous les ans, mais cette année il va vraiment le faire ! Pour prouver sa bonne volonté, il s'assit au deuxième rang. Non, le premier aurait fait trop fayot.

A cause de la fermeture de Poudlard, Lionel s'était retrouvé dans la même classe que Charles malgré leur différence d'âge. Ils étaient maintenant en troisième année, et Lionel s'était fixé un but : montrer que même plus jeune, il pouvait rester le meilleur.

Il pensait donc qu'un peut de divination ne lui ferait pas de mal, surtout si cette feignasse de Charlinou y prenait part. Après tout, ça ne lui ferait pas de mal de savoir avec lequel des deux frères le destin serait plus clément.

Il entra en troisième dans la salle, et adressa un "Bonjour" cordial au professeur et un clin d'oeil discret à son frère.

*Puisque Charles et Mr-je-rougis-comme-une-pivoine sont au second rang, autant ne pas se démarquer...*

Lionel prit donc place dans le même rang que son frère, mais à l'extrémité opposée. Il sortit ses affaires et lissa sa plume doucement, histoire de faire passer le temps. L'année passée, la divination ne l'avait pas passionné, mais il espérait qu'avec un professeur un peu moins excentrique le courant passerait mieux avec cette discipline.

Il surveillait Charles du coin de l'oeil, histoire de cerner son humeur. Cette année ils avaient l'air de deux frères qui ne s'entendaient pas trop mal, sans pour autant partager une grande amitié. Lionel sourit en pensant à quel point il était cliché de déclarer que les apparences "sont parfois trompeuses" mais qu'avec son frère c'était souvent le cas. Bien sûr, ils ne se haïssait pas. Mais une petite querelle soupoudrée de concurrence Serpentard/Gryffondor ne faisait de mal à personne...

Zackary était arrivé peu avant que la porte ne se referme. Il se retrouva dans une pièce assez grande avec tables, chaises et tout le tralala.Il y avait déjà quelques élèves, pour tout dire il n’y en avait que trois.

*…Quelle idée… de s’installer tout en haut d’une tour…’Fin le principal, c’est que je ne suis pas arrivé en retard. C’est déjà ça….*

Déjà l’année dernière, la divination n’avait pas été une de ses matières de prédilection et ce n’est pas cette année que cela va changée.

Il venait quand même en cours pour faire acte de présence mais une fois installé sur son siège, on ne l’entendait plus, il restait dans son coin à somnoler ou à faire autre chose que de la divination.

Pour pas changer , Zack s’installa au milieu de classe, il ne prit pas la peine de sortir son matériel qu’il commençait déjà en s’endormir sur son pupitre.

*…Un petit somme en attendant que le cours débute …Réveille moi quand il le faudra Orion.*

Peut être que cette année , cela changera. Il avait un nouveau professeur et il était peut être possible que cela change.

Après cinq bonnes minutes à errer dans les couloirs, Wilson retrouva finalement la classe qu'elle avait vu quelques jours avant. Elle marchait avec sa démarche bien à elle. C'est-à-dire: un léger roulement de hanches, un regard glacé, mais mystérieux, un sourire léger flottant sur ses lèvres, une main qui tient son sac sur son épaule et l'autre qui replacent de temps en temps ses cheveux. Elle avait laissé ses cheveux bruns brillants lousses [non-atachés]. Elle portait une paire de jeans noires avec une blouse blanche attachée à l'aide de la cravate de griffondor. Cette dernière n'était pas attaché complêtement puisq'elle se sentait sinon étouffer.

Elle rentra dans la classe et passa entre les bureaux pour aller s'assir dans le fond au centre. Elle murmura un simple -->bonjour<-- au professeur en passant. Rendue à son bureau, elle s'y assit doucement en déposant son sac sur le côté. Elle s'acouda sur son burau et acotta son menton sur sa main, son egard qui traversait la pièce et qui détallait les élèves, le professeur et tout ce qui était dans la classe.

Elle écrasa son dos sur le dossier de sa chaise, les bras croisés sur sa poitrine. Elle suvait le professeur du regard et essyait de se rappeler la plupart de ses paroles, quoique peu instructives selon elle jusqu'à maintenant.

Les présages sont à l'origine de la création des arts divinatoire, mais peut-être aussi la premières manifestations de l'esprit méthodique.
Mais peut-être quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'est un présage ?

Elle réfléchit rapidement puis leva la main. Elle attendit que M. Murdocking lui donne la parole puis déclara d'une voix forte et sûre:

-Je crois que les présages sont des signes, bons ou mauvaix, avec lequel on peux juger ce qui va arriver dans l'avenir. Certaines personnes croient que se sont des manifestations que les dieux nous ont envoyé afin de prédire l'avenir.

Elle n'était pas très sûre de sa réponse mais décida de faire paraître le contraire. Elel fixait el professeur avec son regard galcé, attendant une réaction de sa part.

Oui, je trouve que c'est une bonne définition du présage, bravo Genny.


Si l'on veut découvrir l'origine des présages, il faut faire un grand bond dans le temps...

Si nous sommes en mesure de connaître l'inventaire impressionnant de présages réalisés par les Mésopotamiens au IIIème millénaire avant notre ère, car nous les avons historiquement et méthodiquement datés, nous ne savons pas trop quelle utilité ils avaient. Pourtant ces présages, qui furent fait à l'oral , puis noté sur des tablettes d'argile dans l'écriture cunéiforme, avaient sans doute une utilité qui aujourd'hui nous échappe en grande partie, car notre mental, notre façon de penser, est bien différent aujourd'hui de celui des Mésopotamiens de l'époque.

Il est évident toutefois que ces présages étaient nécessaires, voire même vitaux pour l'espèce humaine, car de nombreuses civilisations firent elles aussi des présages. Ce fut le cas des Égyptiens, des Hittites, des Étrusques, des Grecs et des Romains, pour ne citer que ceux-là.

Le Professeur Owen retourne à son bureau et retire d'une pile de livre épais un vieux grimoire en cuir qui semble avoir traversé les âges.

Voici un traité grec qui traduit et répertorie ces présages.

Le professeur ouvre le livre et les élèves de devant peuvent voir des pages remplies d'écritures grecs tracées d'une mains soigneuse. Le professeur Murdocking agite sa baguette au dessus du livre ouvert et les pages tournent à une vitesse folle jusqu'à s'arrêter sur un passage.

Ha !, voici l'extrait que je voulais vous lire....

"Si une femme met au monde un mort né : il y aura épidémie
Si une femme met au monde un crétin: il y aura disette
Si une femme met au monde un nain ou une naine: il y aura disette.
Si une femme met au monde un boiteux: il y aura des troubles chez l'intéressé.
Si une femme met au monde une boiteuse: la maison de l'intéressé sera ruiné"

Owen Murdocking referme lourdement le grimoire d'un coup de baguette, soulevant un épais nuage de poussière...

Et caetera, et caetera, et caetera..... ha HA HAtchwaaaaaaa !

Excusez moi.... Vous voyez donc qu'on ne s'amusait pas tout les jours à l'époque.

Reprenons...

A partir de ces présages, créés pour la plupart selon une observation attentive de la nature, des analogies, des coïncidences et corrélations entre certaines de ses manifestations et certains de ses phénomènes, est né dans l'esprit de nos ancêtres une sorte de science des présage, qui à finit par être élaborée, beaucoup plus intelligente qu'on ne le croit aujourd'hui. On peut même dire que c'est de cette science que s'est inspirée la sagesse populaire à travers ses adages, proverbes, préceptes et dictons qui sont toujours d'usage même chez de nombreux moldus.

Owen se ré-installe confortablement sur l'épais fauteuil de velour rouge au centre de l'hémicycle, les mains sur les accoudoirs et poursuit son cours.

Par ailleurs, c'est en remontant aux sources de cette science ancienne des présages, que l'on retrouve les origines de tous les arts divinatoires. De ce fait il n'est pas faux de dire qu'au sein de cette culture ancestrale des présages sont nés la divination déductive (faites avec des déductions) mais aussi l'esprit d'analyse d'étude systématique (étude des systèmes) qui est devenu quant à lui l'esprit scientifique moderne des moldus.

Ce sont ces méthodes de divinations qui ont permis pour la première fois de classer les éléments et les forces de la nature qui nous environnent.

Devant vos mines déconfites, j'aimerais revenir sur la divination déductive. Nous entendons par là l'art divinatoire qui fait appel à des signes ou manifestations extérieurs à partir desquels on peut prévoir des conséquences, qui ne sont pas forcément en rapport direct avec les manifestations ou les signes en question.

C'est ainsi que certaines combinaisons ou rencontres entre des éléments qui a priori n'ont aucune raison d'être rassemblés ou ne le sont qu'à titre exceptionnel, peuvent être porteuses de messages ou d'avertissement.
Tout du moins c'est ainsi que nos ancêtres envisageaient la divination ou science des présages, comme nous l'avons vu dans les exemples que je vous ai lu. En effet, d'emblée, on ne voit pas le rapport direct et logique existant entre le fait qu'une femme accouche d'un enfant mort-né et la conséquence qu'en tiraient les Mésopotamiens d'un présage d'épidémie. Et pourtant... il y en avait un, que l'on peut comprendre en réfléchissant sur les raisons qui ont induit nos ancêtres à créer des présages.

L'une de ces raisons est une vérité première que nous pouvons tous comprendre, car c'est une question que nous nous sommes tous posés ou que nous nous poserons à un moment ou à un autre de notre vie : pourquoi mourir ? Ou si vous préférez, pourquoi devons nous mourir un jour ?

Aussi intelligent, éclairé, raisonnable, équilibré soit-on, cette question reste toujours angoissante pour chacun d'entre nous. Car à ce jour, personne n'y à apporté de réponse qui soit vraiment claire et réconfortante. Ainsi cette question humaine et universelle engendre-t-elle une angoisse qui colle à la peau de l'homme et de la femme depuis toujours. Et nul doute qu'une des raisons essentielles qui les ont poussés à envisager de se rendre maître de leur avenir en créant des présages fut sans doute l'angoisse de la mort. Mais il y en avait d'autres...

Y-a-t'il des questions pour cette première partie ?

Elle devait avoir l'air perdu. Elle avait compris le début, mais le reste était pas mal flou et mélangé. Elle n'osait pas levé la main, car elle ne savait pas comment lui poser une question sai s'en était une. Elle se dit que quelqu'un d'autre allait bien le faire. Elle avait réussit à assimiler une bonne dose d'informations quand même. Elle essayait de les démêler. Elle fixa le professeur en se demandant s'il avait réaliser qu'il avai donner une énorme quantité d'information en si peu de temps...

Owen Murdocking laisse planer un lourd silence. Il s'enveloppe dans sa cape et avance entre les rangées de bureau tel un fantome qui errent dans les couloirs de poudlard. Il stop net à coté du bureau de Genny Wilson. Il la dévisage un instant, se penche vers elle, puis dit à voix basse pour que personne d'autre n'entende:

Mademoiselle Wilson. Vous faite une mine à faire retourner un balai dans son placard. Quelque chose ne va pas ? Vous n'avez pas compris une partie de mes propos peut-etre ?

Je suis persuadé que vous ne manquerez pas de m'indiquer la cause de votre trouble n'est ce pas ? Je n'aime pas voir mes élèves bloqués dans l'incertitude et l'incompréhension, donc, je vous conseille de me poser les questions qui vous tourmentent de la sorte....

Owen se redresse et dit à haute voix:

PARFAIT ! Genny Wilson veut me poser une question ! Je vous écoute mon enfant !

Il s'adosse au plateau de son bureau avec un sourire taquin en dévisageant Genny, apparemment satisfait de sa petite farce.

Genny n'aimait pas ce genre de plaisanterie. Son regard bleu glacé fixa celui du professeur. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et acota son dos sur le dos de sa chaise. Son visage prit un air légèrement supérieur, celui qu'elle prenait qand elle parlait avant à ses anciens professeurs de Durmstrang.

-Hé bien M. Murdocking, c'est juste que je n'ai pas réussit à comprende la moitié de ce que vous avez dit.

Elle le laissa sur cette phrase dite avec un ton sec. Elle abora le même sourire malin que le professeur, mais avec un air de défi sur le visage et particulièrement dans ses yeux. Elle se dit que se serrait surprenant qu'il la punit. Théoriquement, elle n'avait rien fait de mal.

*À moins qu'il soit comme les professeurs de Durmstrang...*

Owen éclata de rire en s'approchant de Genny.

Décidément, c'est vous l'étudiant qui êtes rigide et susceptible et c'est moi qui fait des farces. C'est le monde à l'envers ! Je ne voulais que plaisanter Genny, et en aucun cas je ne voulais vous blesser. Si c'était le cas, je m'en excuse humblement.

Et oui, j'aime que mes cours se passent dans une bonne ambiance. En revanche, les colères, les suceptibilités injustifiées m'agacent aux plus haut point.

Ceci dit, je vais simplifier la deuxième partie de mon cours qui à dû vous poser des problèmes:

Pour résumer, je dirait que les présage sont à l'origine de la divination et ont été utilisés depuis l'aube de l'humanité par de nombreuses civilisations.

Ces présages se sont construit à partir des observations de hommes sur la nature. Ils en ont déduit, par exemple que la pluie est annoncée par les toiles d'araignées : en effet leur toile est plus résistante avant qu'il ne pleuvent afin de résister aux gouttes. Parfois même leurs observations ne semblaient avoir aucun lien entre la cause et l'effet. c'est le cas dans l'exemple des naissances d'enfants morts nés liées aux famines ou aux disettes. Et pourtant, la population de l'époque y voyait un lien évident que l'on ne peut presque plus expliquer aujourd'hui.

Ces présages se sont donc divisés en deux branches : une des branches s'est appuyées sur l'observation des faits et à donné naissances à la science des moldus. En effet ces présages était basés sur la déductions.

L'autre branche des présages s'est appuyée sur l'intuition et cela à donné la divination que nous connaissons aujourd'hui.

La raison pour laquelle l'homme s'est intéressé aux deux branches des présage est qu'il sait parfaitement qu'il doit mourir un jour. Il tente donc de repousser ce jour ou de mieux utiliser le temps qui lui reste afin d'en profiter pleinement de la vie.

Se tournant vers Genny

Est-ce plus claire ainsi ?

Elle écouta le professeur faire son petit numéro. Oui, car selon elle, il y avait deux types de professeurs, non enfin trois. La première était ceux dans lesquels elle classait les professeurs qui se donnaient une apparence rigide pour que l'on obéisse. La deuxième était la catégorie où elle classait M Murdocking pour l'instant. C'est celle où il essaie de faire copain-copain avec les élèves et de dire que tout était correct... enfin jusqu'à l'examen où ils avaient la facheuse habitude de croire que dans leur long discours interminable,tous les élèves avaient tous cromprit toute l'information. Ils donnaient donc un examen très difficile que tout le monde coulera bien sûr. La troisième était ca catégorie la moins peuplée. Rares étaient les professeurs qui réussissaient à entrer dans ce niveau. Ce dernier comportait les professeurs qui savaient se faire respecter tout en se faisant aimer des élèves. Mais revenons à ce cours-ci.

À la remarque du professeur, elle roula des yeux puis soupira. * Ils sont tous les mêmes.* Elle écouta attentivement le professeur, réussisant cette fois à comprendre à peu près le contenu. *Encore heureuse que je ne me sois pas endormie durant ce discours plutôt "émouvant... et ridicule." Elle hocha la tête en reroulant des yeux à la dernière remarque du professeur. * Décidemment celui là est dans la case 2 absolument.*

Elle cessa d'écouta les paroles du professeur qui selon elle tournaient en rond. Elle commença à penser à tout et rien, tout en écoutant d'une oreille pour retenir une quelconque infromation pertinante. Son regard devint r^veur et mystérieux, mais avec une poignée de glacée.